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             Le Maître spirituel Peter Deunov          
 

 

   
 

 

 

Le docteur Guéorgui Mirkovitch (1826-1905)


Médecin et intellectuel, membre correspondant (1881) et membre (1884) de l’Académie bulgare des sciences.


Ayant été élève de Sava Dobroplodny (qui fut parmi les plus illustres pédagogues et hommes de lettres de la Renaissance bulgare), Guéorgui fit ses études dans le Grand séminaire de Kiev et aussi dans une école grecque et française à Constantinople, puis, il fit des études de médecine en France, à Montpellier (1851-1856). Ce fut alors que Napoléon III le décora d’une médaille pour les soins des malades lors d’une épidémie de choléra. De retour en Bulgarie, il soutint le mouvement uniate dirigé par Dragan Tzankov et fit partie de la délégation bulgare près du Pape Pie IX à Rome où il fut décoré d’une médaille d’or du Vatican. Pour ses activités au nom de la cause nationale, il fut mis en chaînes par les dominateurs turcs et alla à pied jusqu’à Constantinople où il fut condamné à vie de travaux forcés à Diyarbékir. Libéré à la suite de la Guerre russo-turque (1877-1878), il s’installa à Slivène en tant que gérant de l’hôpital et directeur du Lycée de garçons. En Bulgarie, Dr. Mirkovitch fut le premier médecin qui utilisait les méthodes de l’homéopathie. Il fut élu deux fois député à l’Assemblée nationale, il fut parmi les fondateurs du journal Balgarsko zname (Drapeau bulgare), en 1891-1896, il éditait la revue Nova svétlina (Lumière nouvelle) et en 1893-1896 la revue Zdravoslovié (La bonne santé).

 

Sa première rencontre avec le Maître Deunov eut lieu en 1900 lors de la première réunion de la Chaîne. Ses contacts fructueux avec lui le firent entreprendre la publication de la revue Vidélina (Lumière intérieure) en 1902-1905, laquelle contenait des articles concernant le perfectionnement spirituel. Il quitta la vie sur terre en présence du Maître. Dans son testament, il écrivit : Mes proches doivent toujours demander des conseils à mon maître spirituel le docteur Peter Deunov.

 

 

   
 

 

Pényou Kirov (1868-1918)


Péniou Kirov fut l’un des trois premiers disciples du Maître Peter Deunov. Il fut né à Karnobat, par la suite il vécut à Bourgass. A l’âge de 17 ans, il s’inscrivit volontaire lors de la Guerre serbo-bulgare.


En 1898, il fit connaissance avec Peter Deunov par correspondance. En 1900, avec Todor Stoïmenov et le docteur Guéorgui Mirkovitch, il fut convoqué à un rendez-vous avec le Maître à Varna, ce qui marqua le début des réunions de la Fraternité Blanche.


Péniou Kirov travaillait en tant que libraire ambulant et visitait les cercles fraternels récemment créés où il tenait ses propres conférences spirituelles. A cette fin, il eut des instructions du Maître – quoi dire, comment guider et encourager les frères et les sœurs. Il leur parlait des idées du Maître, de l’éveil imminent de toute l’humanité qui entrerait dans une époque de nouvelles conquêtes dans le développement spirituel.


Péniou Kirov était le dirigeant du groupe fraternel à Bourgass, mais il accomplissait également les recommandations du Maître concernant les groupes de la plupart des petites villes dans le sud de la Bulgarie. Ses rapports avec les frères et les sœurs étaient maintenus par les visites qu’il faisait de ces groupes une ou deux fois par an. Chaque année, le frère Péniou Kirov quittait Bourgass pour deux ou trois mois et s’engageait à pied de village en village et de ville en ville pour chercher à rencontrer des gens qui s’intéressaient à la vie spirituelle.


Ses contemporains se souviennent de sa passion du travail et de sa constance, de son caractère doux et gentil.

 

 

   
 

 

Todor Stoïménov (1872-1952)


Il fut né à Pazardjik. En 1891, il partit pour Bourgass où il travailla comme fonctionnaire au Tribunal de première instance.


Depuis son plus jeune âge, il s’intéressait à la spiritualité et cherchait le sens de la vie. Il s’intégrait dans plusieurs communautés et lisait des livres tant matérialistes que spiritualistes. Lors de ses recherches spirituelles, il fit connaissance avec Péniou Kirov et avec le père du spiritisme en Bulgarie – le docteur Guéorgui Mirkovitch qui éditait la revue Vidélina (Lumière intérieure).


Vassil Kozlov, un ami des trois, leur dit qu’il leur ferait connaissance avec Peter Deunov, « un homme très avancé en matière spirituelle ». Et en effet, Kozlov parla avec lui de ses trois amis. Le Maître leur écrivit et ce fut le commencement de leur correspondance avec lui. Tous les trois – Todor Stoïménov, Péniou Kirov et le docteur Mirkovitch –, se réunissaient pour lire l’Évangile et pour discuter des questions spirituelles. A la suite de deux années de correspondance, le jour de Pâques 1900, les premiers disciples rencontrèrent personnellement le Maître à Varna. Depuis, Todor Stoïmenov suivit la voie que lui avait désignée le Maître.


En 1914, il s’installa à Sofia. Dès la fondation de l’Izgrev jusqu’à sa mort, il y habitait en accomplissant le rôle de trésorier de la Fraternité Blanche.

 

 

   
 

 

Boïan Boev (1883 – 1963)

  

Boïan Boev était l’un des disciples les plus proches du Maître. Il fut né à Bourgass. Son père, Dimitar Boev, était propriétaire-rédacteur de l’un des premiers journaux à Bourgass après la Libération du joug turc (1878), le journal Golgotha, devenu plus tard Nova époha (Nouvelle époque).


Boïan avait reçu une instruction parfaite et parlait le français, l’allemand et le russe. Avant les deux guerres balkaniques, il fut étudiant à Munich. Par la suite, il finit ses études en sciences naturelles à l’Université de Sofia et après il fut professeur de lycée dans plusieurs villes du pays.


Les premiers témoignages des rencontres de Boïan Boev avec le Maître datent de 1912, lorsque celui-ci prit part à la réunion de Veliko Tarnovo. Après 1919, il vécut un certain temps à Svichetov, mais fut renvoyé de son poste à cause de ses intérêts aux idées du Maître et de l’appui spirituel qu’il lui donnait. En 1924, il s’installa à Sofia et consacra sa vie à la Fraternité Blanche. Il prenait activement part à toutes les initiatives de la communauté. Etant bon sténographe, Boïan Boev se tenait constamment aux côtés du Maître pour noter toutes ses pensées et déclarations lors des conversations menées. Ainsi, il contribua à la préservation des connaissances très précieuses qui ne nous seraient jamais parvenues autrement. Plus tard, il rédigeait ses notes et les envoyait, des années durant, sous forme de lettres à des frères et à des sœurs de la province. Chacune de ses lettres contient une conversation avec le Maître sur un sujet précis.


En 1937, à l’occasion du millénaire du mouvement des bogomiles bulgares, Boïan Boev fit paraître le livre La mission des bogomiles en liaison avec la mission des Slaves.


En 1942, il écrivit et publia une autre étude scientifique – Le Maître et ses idées concernant la respiration, en 1943 parut son œuvre complète et approfondie en psychologie, sur l’éducation – Le Maître et ses idées concernant l’éducation.


Infatigable et dévoué, Boïan Boev était toujours une figure centrale à l’Izgrev. Il accomplit un travail énorme pour la conservation et la propagation de la Parole du Maître Peter Deunov.

 

 

   
 

 

Les trois femmes sténos – Savka Kérémidtchiéva, Pacha Téodorova, Eléna Andrééva.


Le trois sténos furent adeptes du Maître Peter Deunov et c’est surtout grâce à elles que nous avons la possibilité de lire aujourd’hui sa Parole. Elles se tenaient toujours près de lui pour entendre et écrire tout ce qu’il disait, elles vouèrent leur vie à l’idée de sténographier ses conférences et ses cours, de déchiffrer ensuite leurs sténogrammes, de rédiger les conférences et après une vérification et approbation par le Maître, de les recopier et de les conserver. C’est uniquement grâce à leurs efforts et à leur travail que la Parole devient accessible à tout le monde.


Concernant leur travail en commun sur la Parole du Maître, Eléna Andrééva e écrivit : « Toutes les trois, nous sténographiions tout ce que le Maître disait. Quant à la tâche du déchiffrement de la Parole, nous nous la partagions dans une pleine entente et dans un bon consentement. Si l’une de nous exprimait sa préférence de travailler sur un cours ou une conférence, les deux autres étaient d’accord de bon gré. Pour mettre de l’ordre dans notre travail, nous divisions la Parole du Maître en thèmes : conférences de dimanche, paroles de matin, conférences hors-série (conférences données par le Maître lors des fêtes de la Fraternité : le 22 mars, la Saint Pierre – le 29 juin), conférences devant les sœurs. Chacune de nous avait un cahier spécial pour chaque thème. Or, par exemple, lorsque Pacha déchiffrait une conférence de dimanche, elle utilisait son cahier et aussi celui de Savka et le mien, donc elle déchiffrait la Parole à partir des trois cahiers. Chacune de nous assumait la responsabilité devant sa conscience pour le travail accompli. Il n’y avait point de contrôle, la confiance absolue régnait dans le travail de toutes les trois. Nous avions accepté de noter et de déchiffrer la Parole et nous faisions ce travail en ayant le sentiment de la responsabilité. »

 

 

   
 

 

Savka Kérémidtchiéva (1901 – 1945)


Elle fut née à Tsaribrod (auj. Dimitrovgrad, en Serbie). Lorsqu’elle avait 4 ans, le Maître fut invité à la maison de ses parents après un cours de phrénologie. Peu après, sa famille s’installa à Sofia pour pouvoir suivre ses conférences. A peine âgée de 12 ans, elle se rendit auprès du Maître et lui déclara : « Maître, je veux que vous m'enseigniez ! ». Savka grandit auprès du Maître. Elle était studieuse et manifesta son vif intérêt à la phrénologie et à la chiromancie. Souvent, il lui donnait des problèmes, observait ses efforts pour les résoudre et la guidait pour son épanouissement spirituel.


Savka Kérémidtchiéva fit ses études en philologie et en pédagogie à l’Université de Sofia.


En 1921, avec Eléna Andrééva et Pacha Téodorova, elle se mit à sténographier les cours du Maître. Toutes les trois, elles habitaient à l’Izgrev. Elles déchiffraient les sténogrammes des conférences, ensuite le Maître les vérifiait et l’on les donnait à l’imprimerie. Ce fut un travail pénible et responsable, nécessitant de l’attention et de la concentration, auquel Savka participait de tous ses efforts et de tout son cœur. De nos jours encore, il est difficile d’apprécier la valeur et l’importance de ce travail.

 

Savka était toujours près du Maître et lors de ses conversations avec lui, souvent, elle lui posait des questions survenues pendant son travail spirituel. Les réponses que le Maître lui donnait, Savka les sténographiait strictement. Elle déchiffra et ordonna ses réponses, et en 1924, au Rila, elle lui offrit un livret qu’elle avait spécialement préparé : Mots sacrés du Maître. Bienvenue au disciple. Le Maître refusa ce don personnel et le livret fut édité en 1938 sur l’initiative d’un autre disciple de l’Izgrev. A la suite de ses conversations avec le Maître, Savka créa les Nouveaux Mots sacrés qui furent déchiffrés par Boris Nikolov et parurent dans une édition posthume en tant que deuxième et troisième volume des Mots sacrés du Maître.


En 1942, Savka se rendit en Lettonie où elle fit une série de conférences sur l’enseignement du Maître Peter Deunov. A son départ; il lui dit : « N’oublie pas, tu es maintenant une sainte, les Lettons accueilleront le Maître en ta personne. Les frères et les sœurs embrasseront ta main et tu leur parleras en mon nom ».

 

 

   
 

 

Pacha Téodorova (1888 – 1972)


Née à Bolgrad, Ukraine, elle grandit et fit ses études supérieures en chimie à l’Université de Sofia. Puis, elle travailla pour un certain temps en tant que professeur dans un lycée à Sofia.


En 1915, elle rencontra le Maître Peter Deunov pour la première fois et se mit à visiter les conférences qu’il donnait dans la maison au № 66, rue Opaltchenska. En 1916, elle fut invitée et devint sténographe de ses conférences. Elle participait à toutes les étapes du processus : déchiffrer et corriger les textes et surveiller l’impression.


De 1916 à 1920, Pacha sténographiait et déchiffrait les conférences toute seule. Elle s’istalla à l’Izgrev juste après le début des conférences régulières du Maître dans le salon récemment construit dans la localité. A partir de 1928, avec les deux autres sténos, elle habitait une petite maison à côté du salon appelée avec humour le Bateau. Le Maître se rendait souvent chez elles pour discuter des conférences et des problèmes liés à leur rédaction et édition. La vie au Bateau était intensive, le travail battait son plein. Pacha, Eléna et Savka participaient activement à la vie fraternelle, elles sténographiaient chaque cours et chaque conférence, tout en accomplissant les tâches et en exécutant les exercices que le Maître donnait dans l’Ecole, elles déchiffraient aussi les sténogrammes, puis Pacha les remaniait pour ramener la Parole aux normes de la langue littéraire. Ensuite, elle relisait les textes rédigés au Maître et y inscrivait ses corrections.


Eléna Andrééva se souvient : « Ainsi, Pacha élabora une méthode de travail. A la rédaction, elle faisait des changements, guidée par les conseils du Maître. De plus, pendant de longues années, Pacha avait écouté la Parole. Elle la comprenait. Qui plus est, elle pouvait toujours poser des questions au Maître en cas de doute...Nous étions ses ouvriers et il nous aidait à bien accomplir notre travail. »


L’un des disciples du Maître, Nikolaï Doïnov, décrit brièvement ses souvenirs de Pacha de la manière suivante : « C’est une sœur aux qualités excellentes en tant qu’intellect et caractère. Modérée dans son comportement et dans ses relations avec les autres, elle était capable d’attendre son interlocuteur avec attention tout en étant encline à parler pour le réfuter par sa logique irréfutable. Elle maîtrisait parfaitement la grammaire et la construction précise de la phrase. Pour cette raison, ce fut elle qui corrigeait toutes les conférences avant l’impression. »


Jusqu’à la fin de sa vie, Pacha Téodorova s’était consacrée à un travail consciencieux au service de l’Enseignement du Maître Peter Deunov et au nom de la Fraternité Blanche.

 

 

   
 

 

Elena Andreeva (1899 – 1990)

           

Elle fut née dans un petit village près de Bitolia, en Macédoine, où il n’y avait qu’une école primaire.

Après beaucoup de difficultés et de privations, elle réussit à terminer ses études secondaires au Lycée Premier de Jeunes filles à Sofia et ses études supérieures en philosophie à l’Université de Sofia.


Eléna Andrééva rencontra le Maître pour la première fois en 1920. Elle se mit à visiter ses conférences et, à partir de 1921, à les sténographier.


Dans ses souvenirs, elle raconte : « Avec l’inauguration de l’Ecole, on commença une vie organisée en commun – des conférences, des cours, des exercices de gymnastique, la Paneurythmie, des excursions, des voyages au Rila, une cantine commune. Et toujours, nous chantions les chansons du Maître. Toutes nos activités étaient dirigées par le Maître. Rien n’y était obligatoire, on y avait la liberté absolue. Chacun y venait parce qu’il voulait participer à la vie en commun – personne n’exigeait que nous fîmes tout ça. Le Maître nous dirigeait, mais d’une manière imperceptible. A l’Ecole, il y avait des règles, mais chacun avait le libre arbitre. Cet esprit de liberté qui régnait à l’Ecole était quelque chose de nouveau, de fort, de très puissant. La direction du Maître ne semblait pas être sur la terre, c’était plutôt dans l’air. Nous ressentions la main ferme du Maître, cependant nous ressentions également une liberté intérieure. »


En 1928, elle s’installa à l’Izgrev où elle cohabitait avec les deux autres sténos – Savka Kérémidtchiéva et Pacha Téodorova. Concernant leur vie au Bateau, elle écrivit ce qui suit :


« Toutes les trois, nous avions des caractères fort différents, nous étions de milieux sociaux divers et même de nationalités différentes, mais malgré cela, nous vivions en harmonie parfaite. Le Maître se rendait souvent auprès de nous. Il soutenait notre courage, à toutes les trois, par son attention et avec une sollicitude remarquable. Il avait une attitude différente vis-à-vis de chacune de nous, mais était également sensible à nos besoins. Notre vie au Bateau était intensive. Notre travail même, le fait de noter la Parole du Maître, nous obligeait d’appliquer cette Parole dans notre vie. En chacune de nous, il y avait de l’assiduité et de l’application, chacune de nous s’efforçait à donner le meilleur de soi-même ».
Après 1944, lorsque le Maître acheva sa voie terrestre, Eléna Andrééva continua de travailler sur la Parole et près de 10 années durant elle déchiffrait les sténogrammes qui étaient en état brut alors. Jusqu’en 1954, elle complétait la Parole du Maître non éditée et la transmit pour la postérité.


Elle n’échappa point aux persécutions du pouvoir totalitaire et en 1961 elle quitta l’Izgrev.


Jusqu’à sa mort en 1990, Eléna Andrééva continuait de conserver et de transmettre la Parole du Maître.

 

 

   
 

 

Boris Nikolov (1900 – 1991)


Il fut né à Gabrovo et termina ses études secondaires au Lycée d’Aprilov. Il fit ses études supérieures en sciences naturelles et en philosophie à l’Université de Sofia. Il pratiquait bien la sténographie. Son aspiration vers la liberté et l’épanouissement spirituel l’amenèrent jusqu’aux idées du Maître. Il rejoignit le groupe des frères et des sœurs qui forma une petite communauté autour de lui.


Lorsque le Maître leur dit : « Chaque personne ayant commencé des études à l’Université doit les terminer, mais vous devez apprendre aussi un métier pour être libres ! », Boris Nikolov fit son apprentissage dans plusieurs domaines. Il fut d’abord sculpteur sur bois, ensuite il aida un luthier à élaborer ses instruments de musique. Puis, il apprit le travail sur la pierre chez un maître de mosaïques.


Il écrivit des récits sur les animaux et publia un recueil de récits-souvenirs Rencontre avec les petits frères. A l’Izgrev, il sténographiait la Parole du Maître avec les trois femmes sténos.
Lors de l’Ecole d’été au Rila, Boris Nikolov mettait en œuvre ses talents de sculpteur afin de laisser des messages aux générations futures. Les textes sur les rochers lisses sous la cime de la Prière, aux Salons et à côté de la source « Les mains qui donnent » sont l’œuvre de ses mains.


Après la départ du Maître (le 27 décembre 1944), Boris Nikolov fut élu président du Conseil de la Fraternité Blanche. Cet acte témoigna du respect des frères et des sœurs à la recommandation que le Maître leur avait donnée avant de partir. Tout d’abord, il entreprit d’organiser le travail au sein de la Communauté pour que fût accomplie la mission la plus essentielle : conserver la Parole du Maître. Alors, ce fut le commencement d’une étape de finition de l’impression et de la sauvegarde de toutes les conférences du Maître, lesquelles n’étaient pas publiées. On établit une imprimerie à l’Izgrev. Pendant la période de 1944 à 1949, plus d’une cinquantaine de volumes de cours et de conférences furent édités. Le nouveau pouvoir communiste persécuta les membres de la Fraternité, la milice avait l’oeil sur chacun d’eux et leur faisait des contrôles réguliers. La conservation de la Parole imprimée fut difficile et risquée pour tous les disciples.


En 1957, une action à l’encontre de la Communauté fut réalisée. Dans tout le pays, les autorités entreprirent des perquisitions en confisquant tous les livres liés au nom du Maître. C’est ainsi que furent confisqués et détruits des milliers de volumes contenant des conférences, des manuscrits, des photos, des notes et d’autres documents de la Fraternité. On fit des inspections financières en insinuant des irrégularités. Les avoirs de la Communauté furent nationalisés. Boris Nikolov et d’autres frères furent arrêtés et torturés. Après un procès monté, ils furent jetés en prison pendant 12 années. En 1963, ils furent amnistiés et libérés.


Jusqu’à la fin de sa vie, Boris Nikolov resta président de la Fraternité Blanche en Bulgarie et travailla pour elle en suivant les conseils et les leçons morales du Maître.

 

 

   
 

 

Maria Todorova (1898 – 1976)

 

Elle fut née à Panaguricheté, dans une famille aisée. Sa quête de la spiritualité la conduisit au Maître Peter Deunov et elle devint son adepte. Souvent, elle menait des conversations avec lui dans la maison du № 66, rue Opaltchenska. Au début, le Maître lui donnait de petites tâches spirituelles, d’abord sur la Bible, ensuite dans le domaine de la psychologie. Il l’encouragea à cultiver son don musical et à faire des études à l’Académie musicale d’Etat à Sofia.


La persévérance de Maria dans l’application de tout acquis d’une tâche concrète et d’un exercice était proverbiale. Elle possédait un caractère honnête, franc et ouvert. Dans son comportement, on sentait toujours la dignité d’un être qui avait trouvé sa voie et était décidé à la suivre à tout prix. Quant à ses rencontres avec le Maître, elle en écrivit dans ses notes : « Lorsque j’allais voir le Maître pour un entretien, je considérais comme sacrilège le fait de cacher la moindre chose de lui. Et je sais qu’à cause de cette franchise qui m’est propre, il s’intéressait à ma demande et m’aidait toujours. »


Sur le conseil du Maître, Maria Todorova devint compagne de Boris Nikolov. Le lien entre eux était une amitié sacrée dont la base fut leur voie commune pour servir les autres. Concernant Boris Nikolov, elle écrivit dans son journal : « Tout ce que Boris faisait me paraissait la perfection suprême ». De son côté, il admirait sa dignité, sa franchise et son honnêteté.


Après le départ du Maître, avec les autres disciples les plus proches, Maria s’occupait de la sauvegarde de toute l’œuvre de Peter Deunov et surtout de sa Parole. De pair avec Métodi Konstantinov, Boïan Boev et Boris Nikolov, elle participait à la rédaction et à l’édition du livre le plus précieux – même jusqu’à nos jours sur lui – le livre intitulé Le Maître.

 

 

   
 

 

Métodi Konstantinov (1902-1979)


Philosophe, écrivain et intellectuel engagé, il fut parmi les adeptes les plus érudits et les mieux instruits du Maître Peter Deunov. Métodi fit ses études en philosophie à Sofia et en droit international en Pologne – il soutint une thèse de doctorat à l’Université de Poznan.


Après son retour en Bulgarie, il travailla dans le Ministère de l’Intérieur et dans le Ministère des finances. En étant directeur de la section « Propagande » en 1943, il fut au courant du projet de la déportation des Juïfs bulgares vers les camps de concentration, vers la mort, et eut son rôle pour leur salut.


Dr. Métodi Konstantinov fut l’auteur de plusieurs livres et articles en bulgare et en français et s’affirma comme un savant dont les recherches approfondies dans un grand éventail de problèmes lui ont assuré une renommée internationale. Ses meilleurs écrits sont purement scientifiques et ésotériques – Astrosociologie mondiale, La civilisation nouvelle à l’époque du Verseau, etc.

 


   
 

 

Guéorgui Tomalevsky (1897-1988)


Ecrivain et essayiste, il avait une très vaste culture générale et des connaissances encyclopédiques.
Guéorgui Tomalevsky fut né le 16 septembre 1897 dans la ville de Krouchovo (région de Bitolia) dans une famille fidèle aux traditions patriotiques dont les membres participèrent à l’Insurrection d’Ilindène (1903). Après la défaite, toute la famille s’installa à Sofia.
En 1925, il termina ses études en physique et en astronomie à l’Université de Sofia. Mais son penchant pour la littérature était plus fort et à l’âge de 30 ans il reçut un prix « La meilleure œuvre littéraire » pour son essai-étude L’âme de la Macédoine. Ses œuvres furent de genres fort divers, mais la place primordiale y occupent les essais. Guéorgui Tomalevsky fut parmi les meilleurs essayistes bulgares et l’un des fondateurs de la Communauté des essayistes (novembre 1935).


En 1922, il fit connaissance avec le Maître Peter Deunov, adopta son Enseignement et participa à la vie de la communauté spirituelle que celui-ci avait créée. Il fut l’un des fondateurs de la revue Jitno zarno (Grain de blé) publiée par la Fraternité Blanche.

 

 

   
 

 

Vlad Pachov (1902- 1974)


Il fut né dans le village de Poïbréné, région de Panaguricheté. Dans sa jeunesse, il fut enthousiasmé par les idées de l’anarchiste russe Kropotkine. En même temps, il eut la chance d’avoir un professeur au lycée, qui était disciple du Maître – Boïan Boev. Celui-ci lui fit connaître les idées et la philosophie de Peter Deunov. Dès ce moment, Vlad devint aussi son adepte et se mit à mener une vie en harmonie avec le Tout où il acceptait le bien d’autrui comme son propre bien et les besoins des autres comme ses propres besoins.


Vlad Pachov participait aux activités d’éditions de la Fraternité. En 1923, avec deux autres adeptes du Maître, il fonda la première imprimerie de la Fraternité au № 14, rue Oboricheté. Il participait à la rédaction de la revue Jitno zarno (Grain de blé) et publiait des articles dans le journal Bratstvo (Fraternité).


Vlad Pachov était paisible, modeste et doux de caractère, il était prêt à se mettre au service de n’importe qui en cas de difficulté ou de nécessité. Plusieurs années de suite, il participait au premier groupe de volontaires qui montaient aux Sept lacs de Rila pour aménager le camp au Second lac.

 


Il aimait la nature et la montagne. Il fut l’auteur d’une série d’articles parus dans le journal Bratstvo sous le titre L'astrologie en tant qu'introduction à la science hermétique et à la philosophie. Par la suite, ces articles constituèrent le contenu de son œuvre Astrologie qui fut le premier livre dans ce domaine écrit par un Bulgare.

 

 

   
 

 

Dimitar Griva (1914-1994)


Compositeur, intellectuel et documentariste.


Il fut né à Nova Zagora et termina ses études supérieures à l’Académie musicale d’Etat à Sofia – piano dans la classe du prof. Dimitar Nénov et composition dans la classe de Vesséline Stoïanov. Dès 1949, plus de trente années durant, il travaillait au Studio de films documentaires Vrémé (Temps), au Studio de films télévisés Ecran, au Studio des films d’animation Sofia et à la Cinématographie de l’armée. Il fut membre de l’Union des compositeurs bulgares et de l’Union des cinéastes bulgares.

 


Il créa la musique de plusieurs dizaines de films documentaires, de longs métrages, de science-fiction et d’animation. Il eut aussi des œuvres musicales d’orchestre et des pièces instrumentales. Il faisait des recherches dans les archives de plusieurs monastères et bibliothèques anciennes en Italie, en France et en Allemagne. Pour ses musiques de films, il reçut plusieurs prix en Bulgarie et à l’étranger.


Il apporta son secours précieux pour la parution du livre Fondements astronomiques du Calendrier protobulgare de son ami Boris Roguev.


Dès la moitié des années trente, il s’établit avec ses deux sœurs dans l’Izgrev. Ces conceptions philosophiques furent fortement influencées par le Maître Peter Deunov. C’est sur l’insistance du Maître qu’il fit l’orchestration de la Paneurythmie pour un grand orchestre symphonique. En 1974, il en fit un enregistrement avec l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo.

 

 

   
 

 

Boris Roguev, capitaine de vaisseau (1898-1976)


Il fut né le 21.09.1898 dans le village de Voévodino, région de Varna. Sa mère fut nièce de Hadji Dimitar (voïvode des luttes du peuple bulgare contre la domination des Ottomans). En 1921, il fut diplômé à l’Ecole supérieure de la marine à Varna. En 1927-1931, il eut une spécialisation d’astronomie et de navigation à la Sorbonne, Paris, et fut licencié en mathématiques, physique et astronomie. En 1931, il fut nommé premier chef de la nouvelle section d’Hydrographie (et il en organisa les travaux) dans l’Institut géographique de l’armée à Sofia et plus tard il dirigeait aussi la section méteorologique. En 1933, il fit la première carte hydrographique originale du fond de la mer Noire près du littoral bulgare. En 1949, il fut nommé directeur de cet Institut. En 1951, il devint chef de la Chaire de mathématiques à l’Académie militaire, Sofia. Il écrivit 25 ouvrages scientifiques et plusieurs savants de l’Allemagne, de la France et de la Russie s’y réfèrent de nos jours aussi.

 


Trente ans durant, Boris Roguev faisait assidûment ses recherches scientifiques en utilisant des méthodes mathématiques et astronomiques (en se référant à plusieurs ouvrages scientifiques de savants de l’étranger) et il démontra que le calendrier des Protobulgares avait ses origines en 4768 av. J.-C. et que les Protobulgares furent le premier peuple sur la Terre, qui possédait un système pour dater exactement les jours, les mois et les années. Dans son livre Les fondements astronomiques du calendrier des Protobulgares (1974, éd. de l’Académie bulgare des sciences), Boris Roguev prouva que le calendrier protobulgare avait précédé tous les calendriers anciens connus de l’Asie. Ce calendrier protobulgare fut reconnu par l’UNESCO en tant qu’un des calendriers les plus précis de toute l’histoire humaine. Cette hypothèse concrète est un apport tant à la science bulgare qu’à la science mondiale.


Boris Roguev fut décoré de plusieurs médailles : « St. Alexandre » (deux fois en 1940 et 1943), Croix d’officier et médaille royale de la Yougoslavie, IVe classe (1936), chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur (1939), etc.


Il participait à la vie de la Fraternité Blanche et avait des contacts personnels avec le Maître Peter Deunov.

 

 

   
 

 

Vassil Ivanov (1909-1975)

 

Peintre éminent bulgare. En 1939, il fut diplômé à l’Académie des beaux-arts de Sofia, peinture, dans la classe du prof. Nikola Ganouchev. Il commença par des paysages, des natures mortes et des portraits expressifs. Dès sa première exposition en 1936, il fut reconnu maître des paysages de la nature, de l’intérieur et des natures mortes – en tant que peintre audacieux dans les coloris ayant une grande maîtrise dans l’expression de l’air. Dans les années cinquante du XXe siècle, Vassil Ivanov débuta dans la peinture de ses visions cosmiques : sur du papier noir, il exécutait des dessins au pastel blanc. C’est le sujet cosmique qui devint symbole de toute son œuvre. D’après ses amis, il est parmi les premiers peintres modernes et même pionnier avangardiste des beaux arts en Bulgarie. Sur l’invitation du pianiste prof. Youri Boukov, Vassil Ivanov habitait et travaillait pendant une certaine période chez lui, à Paris et en Suisse. A Paris, son exposition eut un grand succès. Des tableaux de Vassil Ivanov font partie de plusieurs collections privées dans plusieurs pays du monde. Suivant le critique d’art Guéorgui Stoïanov-Bigor, Louis Aragon, Pablo Picasso et Marc Chagal connaissaient les peintures de Vassil Ivanov et appréciaient leur très haute valeur. Le peintre décéda à Sofia le 4 avril 1975.


En 1984, tous les membres du Club national des peintres fantastes ont décidé de donner le nom de « Vassil Ivanov » à leur club qui déploie un grand éventail d’activités pour aider le mouvement des clubs de fantastique et de pronostic en Bulgarie.


Vassil Ivanov fut adepte du Maître Peter Deunov et de longues années entières habitait et travaillait dans la localité de la Fraternité à l’Izgrev.

 

 

   
 

 

Tzvétana-Lilyana Tabakova (1913-1991)


Une cantatrice de renommée mondiale. Tzvétana- Lilyana Tabakova fit ses études secondaires à l’Ecole musicale de Sofia, ses études supérieures à l’Ecole normale de Musique à Paris et y reçut une spécialisation de cantatrice d’opéra et de concertiste.


Après son retour en Bulgarie, Tzvétana-Lilyana Tabakova fut nommée à l’Opéra où elle chantait les rôles de soprano coloratur. A part de ses engagements à l’Opéra, elle faisait des concerts individuels et plusieurs enregistrements à la Radio bulgare.


Mais ses élans ne furent pas liés à la carrière de prima dona d’opéra. Juste un an avant de débuter sur la scène de l’Opéra, elle fit connaissance avec Peter Deunov et devint l’un des visiteurs réguliers de l’Izgrev. Pendant la période de 1940 à 1944, elle notait tous ses entretiens avec lui et les paroles du Maître dont la plupart concernaient la musique et son rôle dans l’évolution des êtres humains. C’est lors de cette période que le Maître transmit à Tzvétana-Lilyana Tabakova les chants les plus mystiques de l’Ecole spirituelle qu’il avait créée.

 

 

   
 

 

Prof. Dr. Stoïan Djoudjev (1902-1997)


Musicien folkloriste et espérantiste, il fut diplômé à l’Académie musicale d’Etat à Sofia et à la Faculté d’histoire et de philologie de la Sorbonne – Paris. En 1931, il soutint une thèse de doctorat sur la musique folklorique bulgare.

 

Rabindranath Tagore l’invita à enseigner dans son Université en Inde, mais Djoudjev revint en Bulgarie où il affirmerait la musique folklorique comme matière à l’Académie musicale et y deviendrait professeur. Il écrivit plusieurs ouvrages de haute valeur concernant le folklore bulgare : Chorégraphie folklorique bulgare (1945), Théorie de la musique folklorique bulgare en 4 volumes (1954-1961), Acoustique musicale (1958) et de nombreux articles sur les problèmes de la musicologie comparée, sur le syncrétisme dans la culture folklorique et sur les problèmes de la société et de la musique. Il révélait les particularités du folklore bulgare et y attirait l’attention des spécialistes des autres pays du monde. Il forma un grand nombre de spécialistes, d’étudiants, d’aspirants et de doctorants. Prof. Dr. Stoïan Djoudjev fut la légende vivante de l’ethnomusicologie bulgare. En étant espérantiste enthousiasmé, il fit paraître des articles dans la revue « Balgarski espérantiste » (Espérantiste bulgare) et pendant une certaine période il fut rédacteur en chef de la revue « Scienca mondo » (Science mondiale).


Il reçut le prix international « Herder » et le prix de l’Académie bulgare des sciences, il fut aussi docteur honoré de l’Académie musicale d’Etat. Il fut adepte des idées du Maître Peter Deunov.

 

 

   
 

 

Mikhaïl Ivanov (Omraam Mikhaël Aïvanhov) (1900 – 1986)


Mikhaïl Ivanov fut né dans le village de Serbtzi en Macédoine. Plus tard, sa famille s’établit à Varna. Dans son enfance, il connut des conditions pénibles – l’absence longue et la mort de son père, la pauvreté, l’instabilité et la guerre. En étant très doué, il se mit dès son jeune âge à cultiver sa volonté, à élargir sa conscience et à se perfectionner dans la spiritualité.


En 1917, à Varna, il rencontra le Maître Peter Deunov et devint son disciple.


A partir de 1937, il habitait en France où il se consacra à transmettre l’Enseignement nouveau.


Celui qui est né une seconde fois représente une source vivante d’où s'écoule une eau pure et au bord de laquelle vient s'installer toute une civilisation... Ces paroles furent prononcées par Mikhaïl Ivanov lors de sa première conférence publique à Paris, le 29 janvier 1938 dans la salle du Luxembourg, place de la Sorbonne.


En 1947, Mikhaïl Ivanov et ses frères spirituels français achetèrent un terrain dans un faubourg de Paris, Sèvres. Ils l’appelèrent Izgrev. Ainsi, la Fraternité Blanche Universelle de France prit naissance. Au sud, non loin de la Côte d’Azur, à partir de 1953, la Fraternité possédait un petit terrain appelé Le Bonfin.


En 1959, Mikhaïl Ivanov voyagea en Inde où il visita un grand nombre d’ashrams et rencontra quelques guides spirituels. L’un d’eux, Maharadja Nimkaroli Babadji, lui donna le nom d’Omraam Mikhaël Aïvanhov. Après son retour en France en 1960, ses conférences furent enregistrés sur bande magnétique pour être largement diffusées. Son œuvre spirituelle prit des dimensions universelles. Il fut invité à faire des conférences dans plusieurs pays. Lors de ses voyages il fit un travail spirituel important un peu partout dans le monde.


En 1971, en Suisse furent créées les Editions Prosveta qui publièrent ses cours et conférences.


En 1981, Mikhaïl Ivanov arriva en Bulgarie sur l'invitation du gouvernement bulgare à l’occasion du 13ème centenaire de la fondation de l’Etat bulgare.


Le 25 décembre 1986, il acheva sa voie sur terre.


C’est grâce à Omraam Mikhaël Aïvanhov que la philosophie, la musique et la Paneurythmie du Maître Peter Deunov sont bien connus à des milliers d’adeptes dans le monde.

 

 

   
 

 

 

Mara Beltchéva (08.09.1868, Sévliévo – 16.03.1937, Sofia)


Elle fit ses études secondaires à Véliko Tarnovo et ses études supérieures dans un Institut de jeunes filles à Vienne. Elle travailla comme professeur de lycée à Roussé et à Sofia. Après avoir perdu son mari Christo Beltchev, ministre, qui fut tué en 1891, elle partit pour Vienne pour y faire des études en philologie. En 1903, elle fit connaissance avec l’éminent poète bulgare Pentcho Slaveïkov et cette liaison littéraire et intime chauffa les dernières années de celui-ci (jusqu’à son décès en 1912 en Italie). Lors de la Deuxième guerre balkanique (1913), elle fut infirmière à Sofia, puis, elle y travailla comme professeur de lycée. En même temps, elle fut poétesse et traductrice dont les intérêts se dégagèrent par une amplitude très large. Elle traduisit des livres de Friedrich Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra) en 1915, de Gerhart Hauptmann (La cloche engloutie), etc. Ses poèmes parurent dès 1907. Ses œuvres ne sont pas nombreuses, mais elles sont incomparables et singulières dans l’histoire de la poésie bulgare « féminine ». Grâce à sa connaissance avec l’Enseignement de Peter Deunov, elle créa des vers où brillent des réflexions approfondies sur les problèmes éternels de l’humanité.

 

 

   
 

 

Pétar Dymkov – le Guérisseur (1886-1981)


Il naquit le 19 décembre 1886 dans la famille du prêtre orthodoxe Ivan Dymkov, à Sofia. En 1899, il partit pour Saint-Pétérsburg où il étudia et fut diplômé à l’Académie militaire. En 1909, il fut affecté sous-lieutenant dans le régiment de Dragoman à Tzaribrod. Il prit part aux deux guerres balkaniques et à la Première guerre mondiale et fut blessé huit fois. Ce fut alors qu’il soignait un nombre important de soldats lors d’une épidémie de choléra.


Pour son service à l’armée, il reçut toutes les médailles nationales, il fut gradé successivement dans la hiérarchie militaire et fut retraité comme colonel en 1936. Pendant cette période active dans l’armée bulgare, Pétar Dymkov entreprit plusieurs initiatives de portée historique et sociale surtout à Varna et à Karlovo : construction à Varna du Parc d’Asparoukh avec un remblai et de l’Arc-portail du Huitième régiment ; fondation de la Philharmonie de Varna ; reconstruction de la maison natale de Vassil Levsky (l’Apôtre de la liberté) à Karlovo – avec ses soldats, il avait pris des mesures pour prévenir la destruction de cette maison sacrée.


Après 1936, il s’occupa de ses activités de guérisseur, lesquelles furent d’une portée tant nationale qu’internationale : la médecine traditionnelle, le diagnostic par l’iridologie et l’application des herbes dans les soins des malades. Il avait la conviction profonde qu’on doit prendre soin tout d’abord de l’âme humaine et puis du corps physique et aussi qu’il n’existe pas de maladie incurable. Il propageait largement les idées du végétarisme et de la vie suivant les lois de la Nature et du Cosmos. Son œuvre capitale Les trésors de la médecine traditionnelle bulgare parut dans les années trente en trois volumes et quatre éditions. Pendant la période de 1944 à 1990, ses livres furent défendus par la censure politique.


En étant adepte du Maître Deunov, Pétar Dymkov participait à la vie de la Fraternité Blanche à l’Izgrev du vivant de Deunov. Puis, après 1944 jusqu’en 1981, il prenait part aux activités clandestines des groupes de sœurs et de frères, lesquels sauvegardaient l’Enseignement pour la postérité. On dit que c’est lui qui a insisté devant Brejnev (le secrétaire général du Parti communiste de l’URSS qu’il avait soigné) de garder intact le tombeau du Maître Deunov à l’Izgrev, l’endroit où se trouve actuellement l’Ambassade de la Russie.


Après 1990, son œuvre connaît un nouvel essor – un mouvement national est né d’une manière spontanée afin de transmettre aux jeunes générations les idées du Guérisseur, les principes d’une vie suivant les lois de la Nature et les méthodes de l’Enseignement nouveau pour l’évolution spirituelle et le perfectionnement individuel.

 

 

   
 

 

 

 

 

Boris Guéorgiev (1888-1962)


Peintre au niveau le plus élevé et de renommée mondiale, successeur des traditions de la Renaissance, classique du portrait, du paysage et des révélations mystiques dans les arts plastiques.
Il fut né à Varna en 1888. Plus tard, sa famille partit pour Saint-Petersburg et Boris Guéorguiev y fit ses études de peinture sous la direction du prof. Nikolay Roerich. Il fit des études aussi à l'Académie des beaux-arts à Munich. Il s'occupa de cordonnerie, du métier de tailleur, de la construction, de l'agriculture, il jouait parfaitement du piano, du balalaïka et d'autres instruments. Il s'établit en Italie où il créa une partie de ses œuvres, des chefs-d'œuvre magnifiques et il voyagea dans toute l'Europe, en Inde et au Brésil. En 1929, il fit un portrait d'Albert Einstein et le lui offrit en cadeau. Touché par ce geste, Einstein prêta son concours à l'organisation d'une grande exposition d'œuvres de Boris Guéorguiev dans la Galerie « Thomas Schulte » à Berlin. Cette exposition fit naître un vif intérêt du public pour les œuvres du peintre qui fut appelé par Hans Rosenhagen peintre de l'âme humaine. Ces paroles devinrent la carte de visite de ce Bulgare de renommée mondiale.


Boris Guéorguiev fit les portraits d'autres personnalités éminentes : Mahathma Gandhi, Rabindranath Tagore, le Maître Peter Deunov (dont l'adepte il restera jusqu'à la fin de sa vie), Djavaharlal Néru, etc. Son style individuel est une unité harmonieuse du réalisme, du romantisme et du classicisme. Ses peintures furent exposées dans plusieurs pays et sont un apport fort bien apprécié aux trésors de la civilisation mondiale. Toute sa vie, il garda son identité et sa conscience intérieure de Bulgare.


Il décéda à Rome le 9 avril 1962 et fut enterré à Florence, près du mausolée de Michel-Ange, dans le tombeau de sa sœur bien aimée Katia.

 

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Georgi Kurtev

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“C'est une grande chose pour l'homme d'être un disciple de la Fraternité Blanche – c'est un privilège. Pour servir, c'est aussi un privilège " - L'artiste George Kurtev

 
George Kurtev a visite Izgreva à Sofia en 1945.Il avait auparavant un rendez-vous avec le Maître, qui n'a pas eu lieu en raison du départ du Maître de ce monde sur 27.12.1944. Il est logé dans l'Izgreva par le frère Boris Nikolov. A partir de ce moment, sa vie a radicalement changé. La il rencontré Boyan Boev, Maria Todorova, George Tomalevski, Nevena Nedelcheva Élie Uzunov. Puis il est allé à la Tchécoslovaquie et la Suède, et avec l'aide financière de l'attaché d'ambassade argentine installés en Argentine où il a vécu jusqu'à la fin de sa vie.

Après diverses vicissitudes de la vie, il a peu à peu recupere et huit ans après leur arrivée en Argentine possède son propre atelier - «Atelier de la Nouvelle Ere», comme il l'appelle, ou son “œuvre du temple". Il crée de nombreux sculptures en metal qui ont coupé son énorme potentiel spirituel, son sens de la beauté et la majesté de Dieu. Les créer avec un esprit dévoué, avec un cœur d'étudiant et avec les mains d'un travailleur de Dieu.

Pendant toutes ces années passées à l'étranger, George Kurtev a maintenir sa relation avec leurs alliés idéologiques dans l'Izgreva et le travail du Maître. Avec son épouse Aida, il a traduit de nombreuses discussions du Maître de la langue espagnole.Il souvent échangé lettres avec Boris Nikolov, ils sont devenus des amis proches. En eux, il partage leurs préoccupations, la nostalgie pour la Bulgarie, en bref – c'est la confession spirituelle de l'artiste à un ami fidèle. George Kurtev entretenir une correspondance régulière, qui s'est poursuivie jusqu'à la fin de sa vie avec la sœur I. Kristeva de Plovdiv. Sœur Kristeva garder les lettres de l'artiste dans ses archives personnelles, ainsi que de nombreuses photos des ses sculptures en metal. Certains d'entre eux faire connaître à chacun d'entre nous lors de la réunion Décembre.

George Kurtev a fait don de ses sculptures dans un musée en Argentine, peu de temps avant de terminer son temps terrestre dans les années nonante du siècle dernier.

S'il vous plaît noter la distinction entre les George Kurtev (1870-1961) de Aitos et l'artiste George Kurtev (1916 fin du XXe siècle), a vécu en Argentine.

 

   
 
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